Après une nuit reposante, rassurés d’être en sécurité les hobbits s’éveillèrent calmement, le temps étant à la pluie ils passèrent une journée chez Tom à se reposer et à écouter ses histoires.

Bombadil en vint à questionner Frodon sur sa quête, il le fît si habillement que Frodon se surpris à lui en dire plus qu’à quiconque, lui dévoilant tout et même des choses que Gandalf ignorait encore. Tom était curieux de voir l’anneau aussi il le lui demanda simplement. Et là encore Frodon se surpris à le lui passer sans réticences aucunes. Bombadil pris l’anneau dans ses vieilles mains larges, l’anneau réagit à ce changement et sembla s’agrandir, puis le vieux bonhomme passa l’anneau à son doigt, là aucune magie ne se passa, il resta bien visible de tous et ria avant de rendre son anneau à Frodon.

Quel étrange être que ce Tom Bombadil. Qui semblait accorder si peu d’importance à cet anneau, alors même que Gandalf en était effrayé. Les hobbits encore tout intrigués reprirent l’écoute des histoires de Tom, lui était déjà passé à autre chose et parlait des blaireaux et de leur étranges manies. Puis le soir arriva, un dîner de plus, une nouvelle et douce nuit sous le toit de chaume de la maison.

Le lendemain, le cœur lourd de quitter tel havre de paix, les hobbits prirent la route le long des Hauts des Galgals, avec les indications et conseil de Bombadil, vers le nord et jusqu’à la route de l’ouest.

Collines, pierres froides, vieux tertres et brumes anciennes, tels sont les Galgals

Le soleil marqua midi dans le ciel, les quatre voyageurs étaient content de la distance qu’ils avaient déjà parcouru, la Vieille Forêt était déjà loin, et du haut de leur petite colline ils pouvaient déjà distinguer au nord la ligne d’arbre qui longe la route de l’ouest. Aussi, il descendirent la colline pour aller prendre leur repas adossés à une haute pierre blanche, elle semblait tel un doigt sortant de terre. Le soleil était chaud, le repas copieux, l’herbe tendre, la pierre froide. Les hobbits s’endormirent !

Et ils se réveillèrent bien tard, si tard que la pierre projetait maintenant une belle ombre au sol et une brume avait eu le temps de se lever sur tout les environs. C’était certes des hobbits prompt à la sieste, mais là il n’en avait aucunement l’intention. Et le soleil était couchant, dormir toute une après midi ce n’était pas naturel, et cela consterna nos compères. Ils reprirent la route, dans la bonne direction, mais la brume et le froid rendait leur avancée difficile. Lentement ils passèrent une succession de collines, sans y voir quoi que ce soit.

Et ce qui devait arriver, arriva. La brume avait réussi à séparer Frodon du reste du groupe. Il se retrouva seul, sous deux hautes pierres blanches. Il lança des appels, tenta de se diriger vers les faibles réponses qu’il recevait. Mais il ne parvint pas à retrouver ses amis. Ce fut un de ces êtres des légendes qu’il trouva. Une étreinte si lourde le saisit, il s’ évanouit et à son réveil il se retrouva captif, puis s’évanouit à nouveau pour se retrouver pris au piège dans un cauchemars. Un cauchemars partagé, commun avec les trois autres hobbits, devenu eux aussi captif.

Frodon parvint à rassembler tout son courage, et il se remémora le chant que Bombadil leur avait enseigné avant le départ. Un chant ? Non une incantation, une invocation même puisque une fois prononcé la lumière pris place dans le galgals, la vraie lumière du jour. Et Bombadil apparût là dans une ouverture à ras du sol. Il renvoya l’être spectral en quelques mots, Frodon fût libéré de son emprise et pût sortir, les trois autres dormaient encore quand Tom les déposa sur le gazon à l’extérieur.

Ensuite, Tom partit chercher les poneys qui avaient pris la fuite face à la terreur des Galgals, et cette fois ci Tom accompagna les hobbits jusqu’à la route, “si habiles à se perdre” dit il en riant. Il était encore matin, quand les voyageurs prirent la route, et le soir s’annonçait quand ils atteignirent enfin la longue route de l’ouest.

Au moment des adieux avec Tom les hobbits commencèrent à s’inquiéter à nouveau des cavaliers noirs, Tom tenta de les rassurer en leur parlant de leur prochaine étape qui serait une accueillante auberge, Le Poney Fringuant, à quelques milles d’ici, à Bree.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mesure anti-Bot (réservées aux utilisateurs non inscrit sur le site) : *