Rubarbe de Grand-Cave, que l’on croise parfois ici même, a une histoire à vous raconter. Une aventure inouïe qui parle d’un jeune coq sortant de l’ordinaire.
J’ai l’impression que ce genre d’histoire est à la mode en ce moment.
(Dédicace spéciale aux Compagnons de Dard, et spécialement à Freulon et Pendrago).
Accrochez-vous les amis car je vais vous narrer ici la plus incroyable aventure jamais vécue par un coq !
J’ajoute en préambule que cette aventure avait déjà été tentée la veille mais qu’à une encablure de la fin, Sauron (oui je sais, rien que ça, mais c’est ce qui était écrit en orange gras…) qui avait eu vent de cette aventure, prit conscience qu’il était vital pour lui (?) d’y mettre son nez (ou son œil) et donc, d’y mettre fin prématurément… Les gallinacés aussi peuvent pleurer.
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Journal d’un coq
Chapitre 1 : Faire le plus dur en premier.
J’ai conscience que visiter la Terre du Milieu pour y découvrir des pierres ainsi que pour parler avec mes alliés animaux risque d’être une tâche longue et difficile. C’est une tâche où la moindre erreur est fatale, une tâche où le temps a son importance. Je décidai donc de commencer par la partie la plus périlleuse de mon aventure pour qu’un échec soit moins frustrant.
J’avais un certain nombre d’atouts en main (en aile). Ma connaissance de la Terre du Milieu m’avait permis de découvrir des nids de poules marchant par paires…Se poser dans l’un d’eux permettant de relier le deuxième nid de la paire ! Utile pour se déplacer vite !
J’avais également, au cours de mes nombreuses pérégrinations, repéré toutes les pierres.
Enfin, ma maîtrise de l’opossum me donne une quasi immortalité (!) face à tous les ennemis qui n’utilisent pas d’armes de jet.
Enfin, étant capable une fois par heure de rentrer en communion avec l’esprit du divin poulet, je pouvais fermer les yeux et réapparaître dans mon cher poulailler des Sablonneux, en compagnie de ce cher Georges et de Billina.
On peut donc dire que j’avais toutes les cartes en main pour réussir ce périple…Pour résumer, il me suffisait seulement d’éviter les archers et autres lanceurs de haches, d’éviter les créatures furtives qui ont la fâcheuse tendance à frapper avant de me laisser faire semblant de mourir ET d’arriver au bout avant 8h !
Chapitre 2 : La trouée des trolls.
Le plus dur en premier…direction Fondcombe et les Monts Brumeux et plus précisément la Marche Amère, en plein milieu d’un camp humain, devant l’antre d’un dragon…
Je me mis directement en direction de Castelorge… Drôle de chemin me direz-vous pour atteindre Fondcombe ? C’est un raccourci ! Il existe un étrange nid qui permet de relier directement et sans effort…les archers qui gardent l’entrée de la vallée de Fondcombe ! Pas besoin d’affronter les lynx invisibles !
Après une descente jusqu’à Fondcombe, je vais m’entretenir avec mon ami cheval (dire à ma mère) et me mets en route pour les neiges des Monts Brumeux. Le froid engourdit mes ailes mais mon cœur vaillant et mon courage me rendent invincible ! J’évite habilement deux bêtes des neiges (à éviter absolument car elles jettent des rochers de loin !) et rentre en sécurité dans le camp de Gloïn ! La pierre est récupérée et le sport va commencer…
Direction la Marche Amère…J’évite une nouvelle bête des neiges qui se promène dans l’étroit sentier et je file plein nord ! Je passe en courant au milieu des ours et des aurochs qui n’ont visiblement pas envie de me suivre…Me voilà arrivé au pied d’une très longue pente neigeuse…elle mène à la Marche Amère et est constellée de bêtes des neiges, de vers et d’humains archers ou hallebardiers…Un pénible et stressant slalom s’engage ; évitant les archers et les bêtes des neiges, anticipant les mouvements des vers, je parviens, tout mouillé de sueur, au pied de la Marche Amère. Il s’agit d’un camp humain menant à la porte de l’antre d’un dragon. La pierre que je recherche se trouve à côté de cette porte…Je n’ai aucun moyen de passer sans mourir car des archers patrouillent en se croisant dans l’étroit sentier qui traverse le camp.
Il me reste donc à attendre patiemment qu’un aventurier solitaire décide de se promener dans ce camp, me libérant du même coup la voie. Une vingtaine de longues minutes d’attente sont récompensées par l’arrivée d’un hardi humain ! Mes sauts répétés finissent par lui faire comprendre que j’aimerais traverser le camp en direction de la porte. Cet aimable aventurier m’ouvre donc la voie avec grâce et sauvagerie et me permet ainsi d’atteindre la pierre la plus difficile à obtenir ! On peut presque dire que mon périple est d’ores et déjà terminé…Mais il reste encore pour plus de 6 heures de route et de nombreux dangers me guettent encore.
Je décide alors de fermer les yeux pour rentrer en communion avec le dieu poulet ! Cela m’évite de refaire le même dangereux chemin dans l’autre sens ! Quand je les rouvre, je reconnais autour de moi le décor rassurant de la Comté !
Chapitre 3 : La Comté.
Petit interlude agréable ! J’ai bien mérité un peu de détente ! Je vais donc à la maison des mathoms et à Cul-de-sac. Je vais revoir cette bonne vieille Sally, ce cher renard et les trois énormes chiens du père Magotte ! Direction Stock et le pont de Brandevin pour récupérer la dernière pierre de notre chère Comté ! Une vraie promenade de santé !
Chapitre 4 : Bree, ses Galgals et sa vieille forêt…
Je vais ensuite dans le pays de Bouc pour m’entretenir avec une vache de mes amis qui adore se promener sur le toit des maisons. Je me dirige ensuite vers la Vieille Forêt que je compte traverser pour rejoindre Tom Bombadil ! Tout se passe pour le mieux puisqu’aucun loup ou ours ne m’aperçoit passer au milieu d’eux…Je rejoins le cours d’eau qui est totalement sans risque et le remonte jusqu’à la maison de Tom. Après avoir échangé deux mots avec Tom sur le temps qu’il fait, sur Pendrago qui n’a même pas la cape et sur la grande beauté de mon plumage, je récupère la pierre derrière sa maison et me dirige en tremblant vers les Galgals…
J’ai alors la chance incroyable de croiser un aimable et courageux guerrier humain qui, malgré son très jeune âge, décide de m’accompagner pour me protéger au péril de sa vie. Ce Volstag a reçu depuis un lot de 50 tourtes Sonnecor ! Ma traversée de ces terres maudites fût relativement agréable grâce à son aide et j’arrive avec joie au camp des elfes…Je suis si heureuse que j’oublie de prendre la pierre juste devant le Grand Galgal…Au bout de quelques heures, on perd de sa concentration !
Il m’aide donc à sortir de ce plateau et je prends ainsi congé de lui pour continuer ma route. Je vais à Bree pour échanger deux mots avec Œillade le chat et je file au Poney Fringant pour y récupérer la pierre. J’ai alors la surprise et la joie d’y recroiser le sympathique Volstag, qui décide de m’accompagner dans les dangereux marais à l’Est de Bree, marais infestés de cousins et de gobelins…Gobelins lançant des grenades…Encore une fois, cette pénible épreuve se passe sans problème et nous parvenons à faire l’aller-retour sans être repérés, non sans avoir échangé deux mots avec un brave criquet en cage. Nous retournons alors à Bree et prenons définitivement congé.
Alors que je me rendais à la ferme d’Anstacier pour aller parler avec le cheval (dire à ma mère), je me rends compte qu’il me manque une pierre…celle des Galgals…Petit passage à vide…
Je me décide alors à y retourner, mais cette fois, je serai seule…Cette traversée des Galgals bis fût incroyablement héroïque car, sous le coup de l’énervement, je la traversais en courant, souvent attaquée par des rats, vers et autres barghests mais jamais rattrapée ! La chance sourit aux audacieux !
Direction la ferme d’Anstacier une nouvelle fois ! J’échange deux mots avec ce rapporteur et pars plein Est en direction du lac où habite cet admirable écureuil gris qui veut conquérir le monde en commençant par tuer tous les écureuils roux, puis les loups ! Projet ambitieux s’il en est ! Petit slalom entre les sangliers, les loups et les ours qui n’ont pas envie de me manger. J’arrive enfin en vue du lac et après avoir vérifié qu’aucune tortue ne rôde dans les environs, je plonge dans l’eau froide pour nager en direction de l’île de mon ami écureuil. Cela me donne au passage l’occasion de travailler mon dos crawlé, dont j’aurai besoin pour la toute dernière étape de mon aventure si j’y arrive ! Je parle un peu avec lui, assez pour me rendre compte qu’il est toujours aussi sympa ! Je nage alors vers une île voisine sur laquelle est caché un autre nid étrange ! Celui-ci permet d’arriver en plein cœur (roulement de tambour et musique stressante)…d’Angmar !
Chapitre 5 : Une brève promenade à Angmar ! Nous reviendrons !
Me voilà donc en plein cœur d’Angmar…La terre est sèche, les arbres morts…Je dois rallier Tyrn Lhuig…Ce n’est pas si loin, mais cette ambiance est stressante, et de nombreuses mouches aussi grandes que des poulaillers se promènent. Encore une fois, pas un ennemi ne remarque ma présence et je pousse un soupir de soulagement en atteignant les portes du camp…Je récupère la pierre et je ferme les yeux…
Chapitre 6 : Ered Luin ou comment ne pas s’endormir…
Je rouvre les yeux pour me rendre compte que je suis encore une fois de retour dans la ferme des Sablonneux. Une étape facile m’attend. Je traverse sans problème les marais de Rushock et poursuis ma route jusqu’à Duillon. Pas de problème pour récupérer la pierre, ni d’ailleurs pour récupérer la suivante non loin du camp des poings bourrus. Je passe dire bonjour à la mère Lynx et mets le cap sur le palais de Thorin. Je ne croise qu’un seul gobelin de toute la traversée…Facile donc, comme prévu. Je fais le chemin en sens inverse et me dirige vers une petite île en contrebas de Duillon, île qui abrite un étrange nid !
Chapitre 7 : Les Hauts du Nord et le retour à Angmar.
Cet étrange nid m’emmène directement à côté du Pont-à-Tréteaux. Il s’agit ici d’une étape durant laquelle il faut rester vigilant…Mais rien de trop dangereux pour un coq de ma trempe ! Cap sur Fornost donc ! Rien que ça ! Il est très facile d’y rentrer car seul un archer avec un ouargue y patrouille. Une fois dans l’enceinte de la forteresse, je passe au milieu d’ours, de sangliers et d’aurochs à l’allure assez inquiétante. Ils ne sont cependant pas très mobiles et je parviens sans problème devant les portes de Fornost !
Après quelque repos je refais le chemin dans le sens inverse et après avoir esquivé l’archer qui patrouille, je reprends ma route en direction de la ferme de Gaston. Je file ensuite passer le bonjour au jeune auroch en faisant bien attention au seul auroch irritable du troupeau. Je me dirige ensuite vers Esteldin en faisant bien attention de rester sur le chemin et m’empare de la pierre.
Je souffle un instant car il me reste à terminer Angmar. C’est a priori facile, mais des ouargues patrouillent ! Cette étape aurait pu se terminer de manière dramatique car je me suis lamentablement trompée de cap et suis rentrée dans le domicile d’une meute de ouargues…Mes réflexes me permirent de me sortir de ce guêpier et de reprendre ma route ! Ouffff ! Ce n’est vraiment pas passé loin…
Les deux pierres restantes d’Angmar se trouvent dans les camps de Lehmä-Koti et d’Aughaire…Facile donc pour Angmar !
Je ferme les yeux une nouvelle fois…La dernière difficulté arrive…
Chapitre 8 : Les Terres Solitaires.
Me revoilà dans mon poulailler chéri. Il me faut maintenant traverser les Terres Solitaires jusqu’au dernier pont en passant par chez Radaghast et surtout, en haut du Mont Venteux… Cette dernière pierre est très périlleuse car elle oblige à quitter la route pendant un bon moment…
Le chemin jusqu’à l’Auberge Abandonnée est évidement une formalité…Une fois cette pierre trouvée, celle du Mont Venteux m’attend. Je parviens à trouver un petit sentier qui rejoint la route qui mène au sommet. Ma prudence est extrême car des arbalétriers et des lanceurs de haches orcs patrouillent. Les crébains ne me font plus peur ! J’arrive enfin en haut du mont…J’aperçois des crébains et surtout la pierre, à côté des restes d’un feu. Je me presse donc de prendre la pierre…L’expérience de la pierre oubliée aux Galgals me fût salutaire ! Bien qu’ayant la même forme, il ne s’agissait pas de la bonne pierre ! La peur au ventre, je me mis à la rechercher en craignant de me faire attaquer par un crébain, attaque qui me serait fatale dans un lieu si exigu ! Je la trouve heureusement très vite et repars me remettre dans le droit chemin…C’est fait ! C’était réellement la dernière difficulté ! Je termine la joie au ventre ! Radaghast, le dernier pont… Plus qu’Evendim ! Cette étape sera longue mais sans aucun danger ! J’ai trouvé un trajet sans aucun risque, tout à la nage !
Je ferme donc les yeux en repensant à mon entrainement au dos crawlé…il y a maintenant un certain nombre d’heures !
Chapitre 9 : Evendim : Traverser un lac comme on traverse une route !
Je rouvre les yeux dans mon poulailler ! Pas une minute à perdre ! Le titre tant convoité m’attend ! Je traverse la Comté au triple galop jusqu’au pont de Brandevin ! Je saute dans l’eau et je me mets à nager frénétiquement vers le Nord ! Je passe enfin sous un immense pont surmonté d’une majestueuse statue et me voilà enfin dans le lac !
Je nage jusqu’au camp des Angmarims et me saisis de la pierre à leur nez et à leur barbe !
Je nage vers la caverne de la dame bleue pour y trouver l’avant-dernière pierre !
Je continue vers le nord pour dire ma joie à ce brave Longrameau !
Je repique vers Tinnudir…Plus qu’une pierre…Je cours comme une dératée sur l’île puis sur la route jusqu’à Ost Forod… La pierre est à moi, YOUPIIIIE !!!
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Jolie périple, y a pas à dire une telle volonté de la part d’un poulet laisse pantois.
Je rajoute qu’à l’époque, les ennemis n’apparaissaient pas sur le radar & nous repéraient de bien plus loin ! C’était le bon vieux temps ! Dommage qu’on ne puisse pas régler la ligne de mire des ennemis.
Vraiment un article très sympathique !
Quelle patience ce petit gallinacé :-)