Bingo rencontre une nouvelle amie hors du commun
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Bingo est resté à Haldirith en mon absence.
Comme il s’en doutait, les Elfes ont refusé de parler de l’avant-poste rohirrim, Stangarde.
Bingo pense qu’il y a une brouille entre les deux camps, peut-être pour un motif anodin ?
Afin de ramener la paix entre les deux parties, Bingo aimerait qu’on mène l’enquête auprès de personnes de Stangarde, vu que les Elfes décident de rester bouche cousue à ce sujet.
Bingo est auprès du garde Sabert qui en saura peut-être davantage sur l’origine de cette dispute.
Le garde est loin d’être accueillant, c’est le moins qu’on puisse dire !
Il nous éconduit agressivement. Il nous suggère de quitter le Rohan en même temps qu’une femme, à qui il a barré le passage ce matin même.
Je sais qu’il est difficile de se faire accepter des Maîtres des Chevaux, mais je me rappelais d’un meilleur accueil auparavant !
Pas même un verre d’eau et un quignon de pain, les gens de Stangarde ont-ils tant changé depuis mon passage ? Ou est-ce ce garde qui est particulièrement zélé et bête ?
Bingo se fait du souci pour la femme congédiée par Sabert, car il lui semble imprudent de voyager seule. Il souhaiterait qu’on lui vienne en aide. Il semblerait qu’elle soit en direction du camp de Frithstan au nord-ouest.

Bingo est auprès d’une femme de grande taille à l’entrée de Frithstan. De loin, je pense qu’elle vient du Pays de Dun, ce qui a dû renforcer la méfiance de Sabert de Stangarde…
En me voyant arriver, elle m’interpelle.
Elle se présente, amicale. Elle se nomme Langhar, de la lignée de Beorn (c’est vrai que je le constate maintenant que je suis à proximité d’elle). Il est rare que nous croisions des personnes de ce peuple, qui préfèrent rester dans leur Vallée.
C’est une femme forte, qui n’aurait pas besoin de notre aide en fait ! Les gens de Beorn sont aussi forts que malins et je ne doute pas un instant qu’elle se débrouille très bien sans nous.
Mais maintenant que nous sommes là, autant voir comment l’aider.
Elle nous explique être partie de chez elle sur la demande de Grimbeorn, pour aider les hommes du Grand Fleuve à se débarrasser des Orques, car les terres béornides sont à proximité. Si le Grand Fleuve cédait, alors les terres de Grimbeorn seraient aussi en danger m’explique-t-elle.
Les Rohirims restent dans leur forteresse, n’ont pas l’air de se rendre compte de l’invasion d’après Langhar, tout en ne sachant pas accepter l’aide proposée.
Elle me propose de lutter avec elle. J’accepte volontiers de trucider des Orques. Pour des raisons similaires : si les Orques prenaient le pas sur les Rohirims en cette région, les frontières de la Lothlorien seraient plus difficiles à garder aussi…
Tuer quelques Orques ne fut pas bien dur…
Bingo me confie que c’est la première fois qu’il croise une personne du peuple de Beorn, et que leur réputation n’est pas très positive en Comté, où ils sont décrits comme assoiffés de sang.
Leur amitié avec les animaux et en particulier les ours paraît étrange à bien des personnes. Pour ma part, je sais qu’il n’y a pas plus sincère et honnête que ces gens-là, à part peut-être les Hobbits (si on exclut Lobélia Sacquet de Besace).
Il est très impressionné par cette robuste guerrière qui tient à venir en aide à des Hommes qui la lui refusent…
Langhar a remarqué qu’un grand Aigle était à proximité en parcourant la vallée.
Comme son peuple est ami des Aigles depuis longtemps, elle aimerait le rejoindre pour l’interroger sur des événements qu’il aurait pu remarquer depuis le ciel.
Le chemin menant à la vallée que m’a indiquée Langhar est vraiment très bucolique.
C’est un véritable plaisir d’être en cette région, bien plus accueillante que la Forêt Noire, où Bingo avait malgré tout voulu aller.
J’arrive en compagnie de Bingo, Willem et de Langhar auprès des Grands Aigles Meneldor et Landroval.
Il me semble les avoir aidés par le passé. Qu’ils furent d’une grande reconnaissance, bien plus grande que bien des Hommes par exemple. Pourtant ces créatures majestueuses pourraient être dédaigneuses envers nous autres…
Comme à son habitude, Landroval est d’une sagesse sans borne.
Bingo est très impressionné et fasciné par cette rencontre.
Il aimerait leur poser quelques questions pour son livre, mais il a peur de les incommoder…
Langhar a déjà rencontré Meneldor lorsqu’elle était enfant et comprend l’émerveillement de Bingo à l’égard des Grands Aigles.
Langhar est très attentionnée : elle propose de laisser Bingo discuter ici avec les Aigles pendant que nous allons toutes deux écrabouiller quelques vilaines araignées !
D’ailleurs Langhar est impressionnée de la pâtée que je leur ai mise !
Bingo a pu échanger avec les Aigles. Ils ont été patients et ont même fait une démonstration de vol, pour la plus grande joie du Hobbit !
Je pense que cela a un peu amusé les Aigles qui ne doivent pas croiser des êtres aussi amusants que Bingo très souvent.
Mais ils ont coupé court car ils ont perçu un danger lors qu’ils ont fait leur démonstration. Des tentes orques, ou des Hommes du Pays de Dun, sont dressées dans les Terres Brunes, probablement dans le but d’attaquer Stangarde !
Nous retournons instamment à Stangarde, après avoir salué respectueusement nos deux amis ailés.
Sabert n’a pas l’air très heureux de nous revoir…
Malgré nos avertissements, notre récit ne lui paraît pas satisfaisant et il nous renvoie de nouveau…
Je crains que nous devions faire la sale besogne nous-mêmes. Et Bingo en a conscience lui aussi.
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“Poltron de Stangarde”, non mais je ne vous permets pas! Certes, il n’est pas été très accueillant mais il ne faut pas généraliser les choses. Je ne veux pas balancer sur les elfes de la Lothlorien mais bon (je n’en pense pas moins)…
Il a la responsabilité de la garde des portes et de faire entrer des gens considéré comme de confiance en temps de guerre. Comment voulez-vous qu’il accueille un elfe, un hobbit, une beornide (Béorn étant censé être le dernier de son espèce…) qui lui annonce une bataille imminente, le facteur confiance est quand même relativement limité.