Durant le printemps 2941 du Troisième Age de ce monde, Althéa Dragonelle donna naissance à son unique fille, Prymula. Cette enfant qu’elle n’avait pas vraiment demandée naquit de ses amours avec un nain du nom de Kvellhal. Althéa avait convaincu ce bon Prosper Poiredebeurré, jeune propriétaire du Poney Fringant de Bree à l’époque, de l’engager pour quelques temps à l’auberge pour le service et le ménage des chambres. Un soir comme les autres, ce nain se présenta dans l’établissement et commanda une pinte. Ce fût notre petite hobbite qui dût lui porter. Ils échangèrent quelques mots de courtoisie, puis, durant la soirée, après d’autres pintes, il devinrent plus amicaux. L’histoire ne nous en dit pas plus sur le déroulement de cette fameuse soirée. Quoiqu’il en soit, de retour chez elle dans La Comté, notre brave hobbite compris qu’une chose inattendue allait arriver.

Après le décès accidentelle de sa maman, suite à une chute lors d’une cueillette de pommes, Prymula grandit aux côtés de ses nombreux cousins et cousines. Fort heureusement pour elle, elle hérita de tous les traits physiques des hobbits, quoique légèrement plus grande que la moyenne. Ses cheveux blonds comme les blés impeccablement coiffés étaient longs en ce temps-là. Toujours pourvue d’une tresse par le dessous et laissant le reste de la longueur s’épanouir dans le vent. Elle avait un caractère fort généreux et avenant, parfois timide envers les inconnus. Elle pouvait également devenir d’humeur bougonne, un trait de caractère certainement hérité de son nain de père.
Elle aimait sa Comté natale et en connaissait tous les recoins. Prymm avait une cousine, Eilya, née l’été de la même année. Elles semblaient telles des soeurs jumelles curieuses, taquines et finissant les phrases l’une de l’autre. Elles devaient cette ressemblance à leurs mères, Althéa et Camélia, de vraies sœurs de la famille Dragonelle de la Maison des Pâles.
Les deux cousines aimaient faire de longues ballades le long des ruisseaux, courir dans les forêts et les chemins. Elles prenaient souvent quelques pauses à l’abri des arbres pour lire de merveilleuses histoires se déroulant à l’autre bout du monde. Elles s’adonnaient aussi aux plaisirs de la pousse des fleurs, des fruits et légumes, et confectionnaient de magnifiques couronnes florales.
Prymula vint à se marier à Loton Bonnefass. Un hobbit de son âge et d’un quartier voisin. Ils avaient plus ou moins grandis ensemble. Une extraordinaire réception fût donnée à l’arbre de la fête. Victuailles, boissons, musique, danses furent les maîtres mots lors de ce fabuleux soir de juin 2974 du Troisième âge.
Les jeunes mariés s’établirent dans le quartier de Herdale, aux 6 cour des Myrtes, et ne tardèrent pas à donner naissance à une jolie petite fille. Comme sa mère avant elle, Prymm s’inspira de sa connaissance des fleurs pour lui trouver un nom. Le prénom d’Alcala lui fût donné, en hommage à sa grand-mère en employant le diminutif Al et Cala en référence au calla blanc qu’elle affectionnait tout particulièrement.

Un jour comme les autres, la cousine Eilya décida de tout quitter et de partir vivre son aventure, comme l’avait fait le vieux Bilbon Sacquet dans sa prime jeunesse. La jeune hobbite était influençable et les récits dont elles s’étaient enivrés l’avait convaincue qu’elle aussi pourrait apparaître telle une héroïne dans les livres.
Prymula pleura le départ de sa chère cousine. Ce qu’elle ignorait, c’était que le temps des malheurs ne faisait que commencer.
Trois années s’écoulèrent et n’ayant plus aucune nouvelle d’Eilya, Prymm comprit qu’elle ne pourrait plus espérer la revoir. Le dernier message qui lui était parvenu indiquait que la courageuse hobbite avait atteint la Fôret Noire, après avoir était accueillie par la belle Dame Blanche de la Lorien, Galadriel. Qu’était-il advenue d’elle à présent ? Que fût son funeste destin ?!?
Bien malheureusement, un autre évènement tout aussi terrible s’abattit sur elle avant qu’elle ne puisse le savoir.
Un après-midi d’été, Prymm s’inquiéta de ne pas voir Alcala rentrer à la maison pour le goûter. Attitude complètement anormale pour une hobbite quelle qu’elle soit. La boustifaille étant une préoccupation des plus importantes dans cette partie du monde. Cette très jeune hobbite gambadait durant des heures entières comme sa mère autrefois dans les prairies et les bois alentours, le plus souvent près de GrandCave. Mais elle rentrait toujours à l’heure pour ses repas. En maman affolée, Prymm frappa à toutes les portes du quartier, mais ses questions restèrent sans réponse. Elle alla rejoindre Loton, qui aidait un voisin à redresser une barrière bien trop vieille. Celui-ci ordonna à sa femme de retourner à la maison dans le cas où la petite referait sa réapparition, pensant à une mauvaise blague.
A la nuit tombée, Prymula resta toujours sans nouvelle de sa petite fille, ainsi que de son époux. L’alerte fût donnée dans toute la région, mais ils avaient comme disparu, aucune trace, rien. Le temps du chagrin venait de prendre place dans la jolie maisonnette du 6, cour des Myrtes.

Après plusieurs années de tristesse, Prymm pris la décision de mener sa propre quête et de retrouver sa famille quoi qu’il lui en coûte.
Avant son grand départ, elle fit halte à Bree, là où tout avait commencé. Elle se rendit chez son autre cousine Lalia, propriétaire du marché de la petite ville. Elle l’habilla de vêtements adéquats pour le voyage et la mena aux écuries pour lui trouver une monture. Mais Lalia n’était pas rassurée à l’idée de laisser partir sa cousine seule dans les Contrées Sauvages. C’est ainsi qu’elle la convainquit de s’établir quelques temps à Bree, pour trouver un ou deux compagnons de voyage et surtout savoir quelles pistes suivre, quels chemins emprunter. Toutes les enquêtes successives de Prymm ne menèrent au bout du compte nul part. Finalement, elle rencontra un descendant des galphoniens, un ordre de maître du savoir, qui lui proposa son aide et celle de sa confrérie. Elle y retrouva son père, un maître tailleur nain. Ces deux-là apprirent à se connaître, et il n’en fallu pas plus pour que Kvellhal lui offrit sa protection.
Prymula prisait l’utilisation de la musique. Elle lui permettait de s’évader loin des tourments de cette vie. Avec le temps elle devint une grande ménestrel, et une merveilleuse professeur. Son tempérament enjoué suffisait à animer une soirée ennuyeuse et quelques sons sortis d’une harpe magnifiquement ouvragée ou d’une flûte finement sculpté, lui rendait son radieux visage d’autrefois.
Après plusieurs mois d’enquêtes infructueuses dans les environs de Bree, notre petite hobbite décida d’emprunter un chemin vers le Nord pour rejoindre Esteldin. Certains habitants du Pays de Bree avaient indiqué à Prymula que depuis cette ancienne ville, les Rôdeurs se rassemblaient dans le but de réunir leurs efforts dans leur lutte contre les forces des ténèbres. Car au delà des frontières de cette région, loin dans le nord, s’étendait le Royaume d’Angmar. Le Maître de ces terres désolées, le Roi-Sorcier, vassal du Seigneur Noir, y avait installé son château dans la grande cité de Carn Dûm. Cette dernière était habitée des plus viles créatures, elles garantissaient la protection de la gigantesque demeure occupée par des monstres plus terrifiants les uns que les autres.
Après des semaines de survie et épuisée par les combats menés dans cette sinistre zone, Prymm commença à douter d’elle-même et se perdit dans une vallée peuplé de drakes. Sans cesse sur ses gardes, durant la soirée elle crut tout d’abord avoir imaginer des voix, des cris. Elle avança péniblement dans cette direction sans savoir ce qu’il l’attendait. Elle finit par mettre pied à terre, sa ponette refusant d’avancer d’avantage. Prymm la rassura d’une caresse sur l’encolure et lui chuchota quelques mots d’apaisements. Elle reprit son chemin marchant au côté de sa douce Jade, en direction de ce bruit étrange. Evidemment trop loin pour distinguer quoi que se soit de plus, elle comprit qu’un rude combat été mené plus avant. Maintenant assez près de l’affrontement, elle aperçut un petit personnage armé d’un arc et de flèches luttant contre une gigantesque bête crachant du feu. Sans hésitation elle se jetta dans la bataille. Elle cria tous un tas de mots abjectes envers le dragon pour qu’il finisse par se détourner de la petite archère. Cette dernière en profita pour décocher quelques flèches bien visées dans la tête de ce titan de feu qui fini par s’écrouler dans un immense nuage de poussières.
Encore toute tremblante du danger qu’elle venait d’affronter, elle s’avança vers l’étrangère. Mais Prymm devint perplexe. Ce visage ne lui semblait pas si inconnu. Elle l’appela : “Alcala ?”. La petite hobbite douta un instant. Une poignée de seconde s’écoula pour que celle-ci comprenne et surtout se souvienne.
Loin de tomber dans les bras l’une de l’autre, la timidité prenait le pas sur le lien qui les unissait. Il ne pouvait en être autrement après tant d’années passées séparée. Elles s’installèrent à l’abri dans une petite faille du mur de la montagne. Alcala alluma un feu, et lui fit le récit de son enlèvement et de tout ce qui en découla. Elle raconta qu’à son retour dans La Comté, elle eût la désillusion de retrouver la maison de son enfance vide. Ainsi elle avait repris sa route, avec un jour l’espoir de retrouver elle aussi sa famille.
Après cela, mère et fille se jurèrent de ne plus jamais se séparer, de veiller l’une sur l’autre et de continuer la quête dans laquelle Prymm s’était lancée. Retrouver Loton et Eilya restait leur priorité.

Par la suite, Prymula fit un court séjour à Fondcombe où elle découvrit, au milieu de la bibliothèque de Maître Elrond, la passion de l’érudition, et devint une historienne accomplie. Celui-ci, de la même façon, lui enseigna le don de la guérison et la capacité à soigner les autres des plus terrifiants maux qu’elle pourrait avoir à affronter en ces temps obscurs.
Après des mois à parcourir le monde avec ses chers alliés, Prymm quitta sa confrérie. Elle avait pu rencontrer de fabuleuses personnes venues de terres lointaines grâce à cette dernière et pourtant elle choisit de poursuivre un tout autre chemin. Une rencontre en particulier marqua son aventure. Celle d’une magnifique elfe de la Forêt Noire, une archère hors paire. Elle se nommait Arenna Direnn, Gardienne de la Forêt. De confidences en confidences, elle conta son histoire qui ne manqua pas de terroriser notre douce hobbite.
Elles devinrent amies et parcoururent la Terre du Milieu. Ensemble, elles affrontèrent les terreurs dans les Galgals du sud à la recherche de trésors du Cardolan, combattirent vaillamment les forces du mal de la cité de Carn Dûm. Après maints chasses à l’orcs, de découvertes de trésors et de régions lointaines, Arenna proposa à Prymm d’intégrer les rangs d’une compagnie tout à fait particulière. Une compagnie de pilleurs, ils se nommaient eux-même “Les Pilleurs de l’Ombre” avec à leur tête la mystérieuse Anamaria.
Prymm fût recrutée et, après avoir prouvé ses qualités de membres actifs au sein de la Confrérie, reçût la gratitude de ses pairs en étant nommée sœur. Alcala la rejoignit et dorénavant elles foulent ensemble les étendues sauvages du monde avec la complicité de nombreux pilleurs et pilleuses.
Mais le mal était à l’oeuvre au sein de cette communauté. Durant de nombreux mois Prymm montra beaucoup d’engagements pour ces frères et sœurs, et malheureusement, elle fût trahi. Elle ne reçut jamais les lauriers de son dévouement. La peine qu’il lui avait été infligé parla en conséquence. Son esprit s’emplit de noirceur et criait vengeance !!! Sans se retourner, elle quitta ceux qu’elle avait considérer comme ses frères et sœurs depuis de nombreux mois.
Malgré la tristesse, Prymm continua son chemin et arriva dans les lointaines contrées du Gondor. Ainsi elle rencontra de nouveaux compagnons d’aventures, et une autre confrérie qui lui demandèrent de les rejoindre. Les Assassins du Nord, c’est ainsi qu’ils se nommaient, ils avaient pour cheffe aussi étrange que cela puisse paraître une toute petite hobbite du nom de Ryzia.

Leur quête familiale toujours en tête, Alcala et Prymm ne cesseront de chercher des réponses dans les régions hostiles que compte la Terre du Milieu, que cela soit en Angmar, dans les Mines de la Moria ou bien encore beaucoup plus à l’Est dans les plaines du Rohan et du Gondor.
Malgré ces tracs incessantes, et les défaites ennemies, le mal est toujours bien présent. Bientôt une nouvelle grande bataille éclatera où chacun devra sans doute laisser une part de lui même.
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