Gandalf ©Ulla Thynell

Aujourd’hui nous célébrons le Tolkien Reading Day, ou la destruction de l’Anneau unique et la chute du Sauron. C’est d’ailleurs amusant de voir que sur le Seigneur des Anneaux Online nous approchons de cette date fatidique. Cela aurait d’ailleurs fait une jolie coïncidence, si seulement SSG avait pu avoir les moyens de faire coïncider les deux dates.

Bref, ce ne sera pas le cas, mais ça ne nous empêchera pas pour autant de marquer l’occasion avec un petit concours. Car figurez vous que ce Tolkien Reading Day, comme celui de l’année dernière d’ailleurs, tombe à peu de chose près au moment ou nous allons franchir la barre des 13.000 commentaires sur les Furets du Gondor.

Alors comme l’année dernière je vais vous demander de participer à ce jour de célébration de l’œuvre de Tolkien en partageant avec nous votre poème ou chanson préférée issus de la plume du professeur. Il s’agit du thème de cette année, et il en a écrit tellement, parsemés entre tous ces livres et contes que vous ne devriez qu’avoir l’embarras du choix.

Cela vous donnera l’occasion, s’il en fallait une, de compulser à nouveau votre bibliothèque à la recherche d’une petite pépite, ou d’une chanson qui immanquablement vous transporte dans cet univers si riche. Qu’il s’agisse d’un extrait du Seigneur des Anneaux, du Hobbit ou bien d’une œuvre moins connue, comme celles que l’on peut trouver dans Faërie par exemple.

Je vous laisse jusqu’à lundi pour commenter cet article avec le poème ou la chanson de votre choix, suite à quoi je tirerai un gagnant au sort qui recevra les 500 Points SdAO que Cordovan m’a passés pour l’occasion.

Rien qu’à l’idée de lire tous vos morceaux choisis, je m’en délecte d’avance, bonne lecture et bon voyage en Terre-du-Milieu !

22 Commentaires

  1. Je commence ! :-)
    Un tout petit poème, la version de Sam Gamegie de l’invocation à Elbereth.

    A Elbereth Gilthoniel
    o menel palan-díriel,
    le nallon sí di’-nguruthos !
    A tíro nin, Fanuilos !

    Voili voilou, bonne journée à vous ! :-) :-)

    Gavinus
  2. Poème de Tolkien personnalisé par la famille:

    Ho ! Ho ! Dans ma Comté j’vais m’balader
    De quoi soulager mon ventre barbouillé.
    Les gargouillements peuvent s’acharner
    Moult temps passer avant d’digérer
    Sous un large tronc je vais m’allonger
    Et laisser là-haut les mouches voleter.

    Original : Oh ! Oh ! Oh !

    Ho! Ho! Ho! to the bottle I go
    To heal my heart and drown my woe.
    Rain may fall and wind may blow,
    And many miles be still to go,
    But under a tall tree I will lie,
    And let the clouds go sailing by.

  3. La dernière chanson de Bilbo pour ma part.
    Bonne journée à vous !

    “Le jour s’achève, assombrit mes yeux,
    mais le voyage s’étend au loin devant moi.
    Adieu, amis! J’entends l’appel.
    Le bateau contre la paroi rocheuse.
    L’écume est blanche et les vagues sont grises;
    Au-delà du soleil couchant me conduit ma route.
    L’écume est salée, le vent est libre;
    J’entends le lever de la Mer.

    Adieu, amis! Les voiles sont levées,
    Le vent est à l’Est, les amarres s’agitent.
    Les ombres s’étendent loin devant moi,
    Sous le ciel toujours incliné,
    Mais les îles se trouvent derrière le Soleil
    que je puisse m’élever avant que tout soit accompli;
    Pays qui sont à l’ouest de l’Ouest,
    Où les nuits sont tranquilles et le someil est repos.

    Guidé par l’Etoile Solitaire,
    Au-delà des l’ultime barrière du port,
    Je trouverai les havres beaux et libres,
    Et les plages de Mer Etoilée.
    Bateau, mon bateau! Je cherche l’Ouest,
    Et les champs et les montagnes toujours bénis.
    Adieu à la Terre-du-Milieu enfin.
    Je vois l’Etoile au-dessus de ton mât!”

    Day is ended, dim my eyes,
    but journey long before me lies.
    Farewell, friends! I hear the call.
    The ship’s beside the stony wall.
    Foam is white and waves are grey;
    beyond the sunset leads my way.
    Foam is salt, the wind is free;
    I hear the rising of the Sea.

    Farewell, friends! The sails are set,
    the wind is east, the moorings fret.
    Shadows long before me lie,
    beneath the ever-bending sky,
    but islands lie behind the Sun
    that I shall raise ere all is done;
    lands there are to west of West,
    where night is quiet and sleep is rest.

    Guided by the Lonely Star,
    beyond the utmost harbour-bar,
    I’ll find the havens fair and free,
    and beaches of the Starlit Sea.
    Ship, my ship! I seek the West,
    and fields and mountains ever blest.
    Farewell to Middle-earth at last.
    I see the Star above your mast!

    Balgain
  4. Mithrandir
    Dans le soir gris de la Comté
    On entendait ses pas là-haut
    Avant l’aube il était parti
    Pour un voyage sans un mot.

    Terres Sauvages ou Océan,
    Déserts au nord, monts au midi,
    Nids de dragon, portes cachées,
    Bois sombres ; partout il allait.

    Hommes et Elfes, Hobbits et Nains,
    Ceux du trépas, ceux de la vie,
    Oiseau chanteur et bête enfouie,
    De tous il savait le langage.

    Lame fatale, main guérisseuse,
    Un dos courbé sous le fardeau,
    Voix claironnante et marque vive,
    Pèlerin las dessus la route.

    Il trônait en sage seigneur,
    Aussi prompt au courroux qu’au rire,
    Vieil homme au chapeau bosselé,
    Penché sur un bâton noueux.

    Il se tenait seul sous le pont,
    Défiant à la fois Feu et Ombre ;
    Sa canne brisée sur la roche,
    Sagesse morte à Khazad-Dûm.

    Les plus belles fusées qu’on vit,
    Éclatant au ciel, bleues et vertes,
    Ou après un tonnerre d’or
    Viennent tomber en pluie de fleurs.

    Redsonia
  5. Un court chant d’Aragorn consacré au Gondor (chapitre “les cavaliers du Rohan” dans “les deux Tours”, traduction de Francis Ledoux) :

    ‘Gondor ! Gondor entre les Monts et la Mer !
    Le Vent d’Ouest soufflait là : la lumière sur l’Arbre d’Argent
    Tombait comme la brillante pluie aux jardins des Rois de jadis.
    O fiers murs ! Tours blanches ! O couronne ailée et trône d’or !
    O Gondor, Gondor ! Les Hommes verront-ils l’Arbre d’Argent,
    Ou le vent d’Ouest soufflera-t-il encore entre les Monts et la Mer ?’

    Fearadan
  6. === TO THE SEA ===

    To the Sea, to the Sea! The white gulls are crying,
    The wind is blowing, and the white foam is flying.
    West, west away, the round sun is falling.
    Grey ship, grey ship, do you hear them calling.
    The voices of my people that have gone before me?
    I will leave, I will leave the woods that bore me;
    For our days are ending and our years failing.
    I will pass the wide waters lonely sailing.
    Long are the waves on the Last Shore falling,
    Sweet are the voices in the Lost Isle calling,
    In Eressëa, in Elvenhome that no man can discover,
    Where the leaves fall not: land of my people for ever!

    Ma traduction (adaptation) :

    À la mer, à la mer ! Les blanches mouettes crient,
    Le vent souffle et la blanche écume vole,
    À l’ouest, le rond soleil se couche.
    Gris navire entends-tu leur appel,
    Les voix de mon peuple parti avant moi ?
    Je vais quitter bientôt ces bois qui m’ont porté,
    Alors que nos jours se terminent et nos années défaillent;
    Je traverse ces immenses eaux navigant seul
    Grandes sont les vagues près du Dernier Rivage
    Douces sont les voix de l’île perdue,
    A Eressëa, Berceau des Elfes qu’aucun homme ne peut découvrir,
    Où les feuilles ne tombent pas, le pays de mon peuple.

    (oui, je sais … c’est moins joli une fois traduit ^^)

    Zyhn
  7. Je table sur de l’original et je reprends celui de l’année dernière :

    « Où sont maintenant le cheval et le cavalier ? Où est le cor qui sonnait ?
    Où sont le heaume et le haubert, et les brillants cheveux flottants ?
    Où sont la main sur la corde de la harpe, et le grand feu rougeoyant ?
    Où sont le printemps et la moisson et le blé haut croissant ?
    Ils ont passé comme la pluie sur la montagne, comme un vent dans les prairies;
    Les jours sont descendus à l’Ouest dans l’ombre derrière les collines.
    Qui recueillera la fumée du bois mort brûlant,
    Ou verra les années fugitives de la Mer revenant? »

    Ca doit être l’ancienne traduction, je n’ai pas le bouquins sous les yeux, j’ajusterai demain.

    1. Nouvelle version :

      Où sont cheval et cavalier? Où est le cor qui sonnait hier?
      Où sont le heaume et le haubert, et les trainées de cheveux clairs?
      Où est la main touchant la harpe, et le feu dans l’âtre montant?
      Où sont les semailles et moisson, où donc les hauts blés ondoyants?
      Ils sont passés comme l’averse, et comme le vent sur les prés;
      Les jours sont descendus dans l’Ouest delà les collines ombrées.
      Qui recueilleras la fumée de ce bois mort qu’on incinère,
      Ou verra le flot des années remonter les lieues de la mer?

  8. Bonjour,

    Pour moi ça sera le Chant de la Séparation de Beren qui préféra laisser Lúthien à Doriath pour qu’elle soit en sécurité alors qu’il repartait accomplir sa quête pour ramener l’un des Silmarils que détient Morgoth.

    “Adieu terre si douce, ciel du nord
    A jamais bénis, car ici reposa,
    Ici courut, aux longues jambes,
    Sous la Lune et sous le Soleil,
    Lúthien Tinúviel
    Plus belle que ne peut dire la bouche d’un mortel.
    Que tombe en ruine le monde entier,
    Qu’il soit dissous, rejeté en arrière,
    Incréé dans les anciennes abysses,
    Il en devient pourtant meilleur, car cela –
    l’ombre et l’aurore, la terre et la mer –
    Fait qu’un temps a existé Lúthien.”

    Le Silmarillion, Beren et Lúthien

  9. Les Tertres de Mundburg :
    “Nous avons entendu chanter les cors sonnant dans les collines, les épées brillant dans le royaume du Sud. Les destriers partirent d’une belle foulée vers la Pierrelande comme le vent dans le matin. La guerre était allumée. Là tomba Théoden, puissant Thengling, qui à ses salles dorées et ses verts pâturages dans les champs du Nord jamais ne revint, haut seigneur de l’armée. Harding et Guthlaf, Dunhere et Déorwine, le preux Grimbold, Herefara et Herubrand, Horn et Fastred combattirent et tombèrent là en pays lointain : aux Tertres de Mundburg sous un tertre ils gisent avec leurs compagnons de ligue, les seigneurs de Gondor. Ni Hirluïn le Beau aux collines près de la mer, ni Forlong le Vieux aux vallées fleuries, jamais, à Arnach, à son propre pays, ne revinrent en triomphe, ni les grands archers, Derufin et Duilïn, à leurs sombres eaux des lacs de Morthond à l’ombre des montagnes. La mort au matin et au crépuscule prit les seigneurs et les humbles Depuis longtemps à présent ils dorment sous l’herbe à Gondor près du Grand Fleuve. Gris maintenant comme les larmes, argent scintillant, rouge alors il roulait ses eaux rugissantes : l’écume teinte de sang flamboyait dans le soir, rouge tomba la rosée dans Rammas Echor.”
    Idem, c’est l’ancienne traduction.

    Svein
  10. YBonsoir !

    Voici mon poème préféré :D

    Oliphant

    Gris comme une souris,
    Gros comme un logis.
    Le nez comme un serpent,
    Je fais trembler la terre,
    Tandis que j’écrase les herbes ;
    Les arbres cassent quand je passe.
    Avec des cornes dans ma gueule
    Je marche vers le Sud,
    Battant des grandes oreilles.
    Au-delà du compte des années
    Je tourne en rond en clopinant.
    Je ne me couche jamais sur le sol,
    Même pour mourir.
    Oliphant je suis,
    Le plus gros de tous,
    Immense, vieux et grand.
    Si jamais vous m’aviez rencontré,
    Vous ne m’auriez pas oublié.
    Si jamais cela n’arrive pas,
    Vous ne penserez pas que je suis vrai ;
    Mais je suis le vieil oliphant,
    Et jamais je ne mens.

    Azaleth — Aza’Chou
    https://azapilotro.com

    Azaleth
  11. bien le bonsoir chers amis!

    Nous avons entendu chanter les cors sonnants dans les collines,
    Les épées brillant dans le Royaume du Sud.
    Les destriers partirent d’une belle foulée vers la Pierrelande
    Comme le vent dans le matin. La guerre était allumée.
    Là tomba Théoden, puissant Thengling,
    Qui à ses salles dorées et ses verts pâturages
    Dans les champs du Nord jamais ne revint
    Haut seigneur de l’ armée. Harding et Guthlaf,
    Dunhere, Deorwine, le preux Grimbold,
    Herefara et Herubrand, Horn et Fastred
    Combattirent et tombèrent là en pays lointain:
    Aux Tertres de Mundburg sous un tertre ils gisent
    Avec leurs compagnons de ligue, les seigneurs de Gondor
    Ni Huirluin le Beau aux collines près de la mer,
    Ni Forlong le Vieux aux vallées fleuries,
    Jamais a Arnach, a son propre pays,
    Ne revinrent en triomphe; ni les grands archers,
    Derufin et Duilin, a leurs sombres eaux
    Des lacs de Morthond a l’ombre des montagnes.
    La mort au matin et au crépuscule
    Pris les seigneurs et les humbles. Depuis longtemps a présent ils dorment
    Sous l’herbe à Gondor près du Grand Fleuve.
    Gris maintenant comme les larmes, argent scintillant,
    Rouge alors il roulait ses eaux rugissantes:
    L’écume teinte de sang flamboyait dans le soir,
    Rouge tomba la rosée dans Rammas Echor.

    Orriath
  12. Mon armure vaut dix boucliers,
    mes crocs sont des épées,
    mes griffes des lances,
    le choc de ma queue est semblable à la foudre,
    mes ailes à un ouragan et mon souffle est mortel !

    ed
  13. Le serment de Fëanor

    Qu’il soit ennemi ou ami, qu’il soit répugnant ou pur,
    Progéniture de Morgoth ou lumineux Vala,
    Elda ou Maia ou un venant Après,
    Homme encore non né en Terre du Milieu,
    Aucune loi, ni amour, ni ligue d’épées,
    Terreur ni danger, ni le Destin lui-même,
    Ne défendra de Fëanor, et des parents de Fëanor,
    Quiconque cache ou amasse, ou prend dans sa main,
    Garde après l’avoir trouvé ou rejette au loin
    Un Silmaril. Ceci nous le jurons tous…
    Nous lui apporterons la mort avant la fin des Jours,
    Le malheur jusqu’à la fin du Monde ! Entends nos paroles,
    Eru Père suprême ! Aux éternelles
    Ténèbres condamne-nous, si notre action échoue…
    Sur la montagne sacrée soyez témoins,
    et souvenez-vous de notre voeu, Manwë et Varda!

    eldo
    1. Une petite en bonus pour le plaisir du lecteur, les paroles qu’entend Boromir lors de son rêve prophétique à Osgiliath.

      Cherche l’épée qui fut brisée :
      A Imladris elle se trouve ;
      Des conseils seront pris
      Plus forts que les charmes de Morgul.
      Un signe sera montré
      Que le Destin est proche,
      Car le fléau d’Isildur se réveillera,
      Et le Semi-Homme se dressera

      eldo
  14. Le début des aventures de Tom Bombadil :

    Old Tom Bombadil was a merry felow;
    bright blue his jacket was and his bloots were yellow,
    green were his girdle and his breeches all of leather;
    he wore in his tall hat a swan-wing feather.
    He lived up under Hill, where the Withywindle
    ran from a grassy well down into the dingle.

    Old Tom in summertime walked about the meadows
    gathering the buttercups, running after shadows,
    tickling the bumblebees that buzzed among the flowers,
    sitting by the waterside for hours upon hours.

    There his beard dangled long down into the water:
    up came Goldberry, the River-woman’s daughter;
    pulled Tom’s hanging hair. In he went a-wallowing
    under the water-lilies, bubbling and a-swallowing.

    ‘Hey, Tom Bombadil! Whither are you going?’
    said fair Goldberry. ‘Bubbles you are blowing,
    frightening the finny fish and the brown water-rat,
    startling the dabchicks, and drowning your feather-hat!’

    ‘You bring it back again, there’s a pretty maiden!’
    said Tom Bombadil. ‘I do not care for wading.
    Go down! Sleep again where the pools are shady
    far below willow-roots, little water-lady!’

    Le vieux Tom Bombadil était un joyeux
    drille ; bleu vif était sa veste et ses bottes jonquille,
    verts étaient sa ceinture et ses braies tout en peau; il portait penne de cygne à son grand chapeau.
    Il vivait sous la colline où le Tournosier
    courait d’un puits herbeux jusque dans la vallée.

    L’été, le vieux Tom allait dans les pâturages
    cueillant des boutons d’or, courant après l’ombrage, chatouillant les bourdons vrombissant dans les fleurs, assis au bord de l’eau des heures et des heures.

    Là, au fil de l’onde sa barbe il laissa pendre :
    Baie d’Or, fille de la rivière, monta la prendre,
    tira dessus, et Tom s’affala en avant
    sous les nénuphars, bouillonnant et avalant.

    « Eh là Tom Bombadil où t’en vas-tu encore ? »
    « Tu souffles des bulles, lui dit la belle Baie d’Or. Tu effraies l’alevin et le brun rat musqué,
    tu fais fuir les grèbes, et ton chapeau est noyé ! »

    « Sois mignonne, mam’zelle, viens-donc me le
    rapporter ! » dit Tom Bombadil. « Je ne veux pas barboter.
    Descends ! Rendors-toi dans la mare pleine
    d’ombre !
    loin sous les racines, petite dame de l’onde ! »

    Elennariel
  15. Dans le recueil “Bombadil”… Celui-ci m’a toujours amusé… :-)
    Bonne lecture.

    La petite Princesse Moa
    Etait fort jolie
    Sa blonde chevelure
    De perles entrelacées,
    De fils de la Vierge semés d’or
    Son fichu,
    Et au cou une tresse
    D’étoiles argentées.
    Elle portait aussi un manteau tissé
    De lucioles à l’éclat blanc
    Comme lune,
    Et à sa taille
    Etait nouée une ceinture
    Brochée de rosée de diamant.

    Le jour elle allait
    Vêtue d’un manteau gris
    Et d’une capuche bleue de nuages;
    Mais la nuit
    Elle n’était que scintillements
    Elle brillait sous la voûte étoilée
    Ses petites pantoufles
    D’écailles de poisson
    Lançaient des éclairs
    Tandis qu’elle se rendait
    Au bassin où elle dansait
    Et jouait sur le miroir froid
    D’une eau dormante.
    Comme une brume de lumière
    Qui tourbillonne

    Elle lançait des éclairs qui semblaient de verre
    Partout où ses pieds d’argent si légers
    Effleuraient la piste de danse.
    Elle levait les yeux
    Sur le ciel sans limites,
    Elle regardait la rivière ombreuse
    Puis elle se retournait
    Et baissait les yeux.
    Alors sous ses pas,
    Elle apercevait
    Une Princesse Toa
    Aussi jolie que Moa
    Orteil contre orteil
    Ensemble elles dansaient !

    Toa était aussi brillante
    Que Moa, et aussi belle :
    Mais Toa, aussi étrange que cela semble,
    Avait la tête en bas,
    Couronnée d’étoiles
    Et dans un puits sans fond !
    Ses yeux luisaient
    Tout étonnées
    Et se levaient sur ceux de Moa :
    C’est merveilleux
    De danser la tête en bas
    Sur une mer étoilée !
    Seuls leurs pieds se touchaient.

    En quel pays les chemins
    Sont-ils non pas à terre
    Mais accrochés dans les airs ?
    Personne n’a jamais pu le dire
    Ni pénétrer les arcanes
    De ces secrets
    Dans toute la Science des Elfes.
    Si bien qu’à jamais
    Une elfe solitaire
    Danse comme depuis toujours
    Perles dans les cheveux
    Jolie ceinture
    Et petites pantoufles
    D’écailles de poisson – Moa ;
    Fines pantoufles
    D’écailles de poisson
    Jolie ceinture
    Et perles dans les cheveux – Toa !

  16. Bonjour tout le monde ! Mon premier commentaire sur un forum dédié à mon univers (et jeu) préféré, je souhaitait participer au concours de biographies mais j’ai eu un petit contretemps. :)

    Alors personnellement j’ai choisis la “Chanson de Durin” que Gimli chante dans la Moria, a mon sens elle représente bien cette race fière et secrète que sont les Naugrims.

    The world was young, the mountains green,
    No stain yet on the Moon was seen,
    No words were laid on stream or stone
    When Durin woke and walked alone.

    He nammed the nameless hills and dells;
    He drank from yet untasted wells;
    He stooped and looked in Mirrormere,
    And saw a crown of stars appear,
    As gems upon a silver thread,
    Above the shadow of his head.

    The world was fairn the mountains tall,
    In Elder Days before the fall
    Of mighty kings in Nargothrond
    And Gondolin, who now beyond
    The Western Seas have passed away:
    The world was fair in Durin’s Day.

    A king he was on carven throne
    In many-pillared halls of stone
    With goldenroof and silver floor,
    And runes of power upon the door.
    The light of sun and stars and moon
    In shining lamps of crystal hewn
    Undimmed by cloud or shade of night
    There shone for ever fair and bright.

    There hammer on the anvil smote,
    There chisel clove, and graver wrote;
    There forged was blade, and bound was hilt;
    The delver mined, the mason built.
    There beryl, pearl and opal pale,
    And metal wrought like fishes’mail,
    Buckler and corslet, axe and sword,
    And shining spears were laid in hoard.

    Unwearied then were Durin’s folk;
    Beneath the mountains music woke:
    The harpers harped, the minstrels sang,
    And at the gates the trumpet rang.

    The world is grey, the mountains old,
    The forge’s fire is ashen-cold;
    No harp is wrung, no hammer falls:
    The darkness dwells in Durin’s halls;
    The shadow lies upon his tomb
    In Moria, in Khazad-dûm.

    But still the sunken stars appear
    In dark and windless Mirrormere;
    There lies his crown in water deep,
    Till Durin wakes again from sleep.

    Voilà, je sais que j’ai un peut de retard, mais je fait pas ça pour les points, juste pour partager quelque chose :) . J’ai choisis la version originale parce que je la trouve plus mélodique que la version française. En espérant que cela vous plaise.

    Kalagan

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